Jalâl-al-Dîn
meurt en 1273. Il avait écrit :
« Pourquoi
ne veux-tu pas
Que
la partie rejoigne le tout
Le
rayon, la lumière ?
Dans
mon cœur je contiens l’univers,
Autour
de moi le monde me contient. »
Tariffe Raslain met au
service de la poésie mystique de Jalâl-al-Dîn tout son art de
calligraphe – infographe. Chacun des tableaux qu’il illustre ou
plutôt chacun des vers qu’il a choisi et dont Jalâl-al-Dîn est
l’auteur, nous est offert en arabe et, surprise, en français, dans
une symphonie de couleurs, une symphonie apaisante et cependant
exaltante.
Jalâl-al-Dîn,
Tariffe
Raslain,
nous
livrent le « gayb », l’absent en arabe, l’inconnu,
celui qui se dissimule et qui, cela semble aller de soi, ne peut se
faire connaître que dans le secret des cœurs, des esprits.
Josée
BALAGNA COUSTOU